La République du Congo est un pays de l’Afrique-Centrale, détenant d’innombrables ressources naturelles : gisement d’hydrocarbures, miniers, forêts tropicales et bien d’autres ressources. Malgré ces richesses, l’économie congolaise est majoritairement dépendante de sa production de pétrole. Cette importante dépendance à l’énergie fossile a conduit le pays dans une récession qui perdure depuis bien trop longtemps. Ainsi, une diversification économique s’impose.
Avec le réchauffement climatique et l’apparition des accords comme « l’accord de Paris » en 2016, le monde est en train de chercher des moyens de réduire sa production globale de carbone. Pour parvenir à ces objectifs, plusieurs nations et compagnies investissent dans les énergies renouvelables (ressources plus respectueuses de l’environnement). Parmi les ressources vertes disponibles en République du Congo, on peut compter l’énergie hydraulique.

Qu’est-ce qu’est l’énergie hydraulique ? Quelle place dans le développement du Congo ?
L’énergie hydraulique, encore appelée énergie hydroélectrique, est l’énergie fournie par le mouvement de l’eau, sous toutes ses formes : chutes d’eau, cours d’eau, courants marin, marée, vagues. Actuellement, les leaders mondiaux en matière d’hydroélectricité sont la Chine, le Brésil et les États-Unis. Notant que peu de pays africains montrent leur intérêt sur le sujet, alors que l’Afrique dispose d’un potentiel avantageux de ressources hydroélectriques (évalué par la Banque mondiale à environ quatre-vingts gigawatts, (World Bank, 2017). Ce potentiel, à lui seul, est capable de satisfaire tous les besoins énergétiques du continent.
Grâce à ces 30 fleuves et rivières, le Congo détient un réseau hydrographique de 225.000 km2. De plus, le fleuve Congo, deuxième fleuve le plus puissant au monde après l’Amazone, a la capacité de répondre à 40% des besoins énergétiques du continent Africain (Jacquemot, 2017). Le fleuve Congo a, selon (Jacquemot, 2017), une puissance équivalente à vingt-quatre centrales nucléaires.
En outre l’exploitation du réseau hydrographique, plusieurs autres opportunités se présentent au Congo en matière de développement du capital humain et ce, en considérant des investissements dans la formation des futurs ingénieurs en hydrauliques. La création d’institutions, capable de former des ingénieurs compétents tout en développant de nouveaux barrages Congolais, doit être considérée. Enfin, un accord énergétique entre les pays de l’Afrique-Centrale peut aider à minimiser les coûts initiaux tout en offrant de nouvelles prospectives aux populations (populations qui sont les plus importantes ressources du continent).
Le Congo-Brazzaville dispose du prix tarifaire de l’électricité le moins cher de l’Afrique-Centrale, un avantage dans sa recherche aux investissements. Toutefois, la mise en place d’une loi, fixant le prix de l’électricité sur une longue durée, peut attirer plus d’investisseurs locaux et étrangers. S’il est vrai que la construction des barrages demande beaucoup en temps et en argent, elle offre la possibilité de gagner en supériorité en terme de service.