Muriel Coralie
January 25, 2022

Attouchements

Toutes les 68 secondes, une personne est victime d’agression sexuelle aux Etats Unis (RAINN, 2020). Malheureusement, il est encore impossible de savoir exactement combien de personnes sont agressées à l’échelle mondiale. Cela est due au faite que ce sujet est encore tabou dans plusieurs parties du monde mais aussi parce que les victimes s’enterrent dans le silence. Alors comment faire pour que cet acte ne soit plus un tabou ?

Tout d’abord, qu’est-ce qu’une agression sexuelle ? Qu’est-ce qu’un attouchement ?

L’agression sexuelle est une atteinte sexuelle commise sans le consentement clair et explicite de la victime (Service Public, 2021). Parmi les types d’atteintes sexuelles, on peut compter les attouchements, qui représentent tout contact sexuel exercé par une personne sur une autre, généralement avec la main, notant que cet acte est imposé à autrui. Adultes comme enfants, hommes comme femmes, nous sommes tous susceptibles d’être victime d’attouchement et malheureusement, plusieurs d’entre nous sont des victimes qui s’ignorent ou des victimes silencieuses.

Comment changer les choses pour le meilleur ?

Illustration par Amna Tayfoor

La première étape vers une amélioration est la parole. En parlant, nous sommes capables d’enlever le tabou, d’exprimer ce qui nous est arrivé, d’informer les autres mais également d’identifier les agresseurs. La parole est libératrice et elle permet de mettre la lumière sur l’attouchement, surtout dans les pays où toute sorte d’agressions sexuelles est minimisée ou volontairement ignorée.

Au-delà de la parole, nous devons former tout un chacun a identifié des victimes qui s’ignorent, surtout chez les enfants. Faire comprendre à chacun que son corps est sien et que personne n’a le droit de nous imposer quoi que ce soit. Les enfants ne comprennent pas toujours ce qui se passent et peuvent fréquemment ne rien dire par peur de diviser, surtout si l’agresseur est quelqu’un qu’il connaisse. Il est de notre responsabilité d’être attentive parce que si l’enfant n’utilise pas les mots, son comportement peut signifier un trouble dans son environnement.  

D’ailleurs, nous devons nous rapprocher des associations qui sensibilisent et éduquent sa population afin d’aider à briser le silence mais également à réduire le nombre d’agresseurs. Les associations comme UNFPA, ACOLVF ou encore LIDDFC luttent tous les jours contre les violences faites aux femmes Congolaises. La mise en place des lignes téléphoniques, qui permettront aux victimes de s’exprimer sans être juge, peut encore faciliter le changement.

Souvent, les victimes d’attouchements se sentent coupables de l’acte qui leur a été imposé. Elles ressentent du dégout, de la honte, et de la culpabilité vis-à-vis d’elles-mêmes. Notant également, qu’en Afrique par exemple, les victimes sont en majorité tenues pour responsables à cause de leurs habillements, leurs corps et plusieurs autres raisons. Il est primordial de comprendre qu’il n’y a aucune raison qui puissent minimiser ces actes. Nous devons refuser toutes explications qui veuillent justifier ces actions. Quel que soit les vêtements, le métier ou encore l’endroit où se trouve l’agressée, cette personne est une victime qui mérite justice !

Il est de la responsabilité de chacun de s’informer afin de soulever le tabou qui pèse sur les agressions sexuelles et punir ceux qui se pensent être au-dessus de la justice. Toute victime mérite d’être entendue et crue mais surtout mérite justice !

Uncategorized

Orgasm in the car with a shy young girl.

Uncategorized

Malware For Glass windows – Could it be Really Necessary?

Uncategorized

How to pick a Data Place Provider